A LIRE : Jenny Rogneby, une nouvelle étoile dans le polar suédois

L’édition 2017 de Paris Polar vient tout juste de se terminer, le thème de cette année était les Femmes face au crime. Á l’occasion de ce festival, l’auteure suédoise Jenny Rogneby était de passage dans la capitale dans un hôtel parisien cosy du 13e arrondissement pour présenter son deuxième roman.

 

Jenny Rogneby ©Mikael Eriksson

Jenny Rogneby ©Mikael Eriksson

 

Lorsque la jeune femme de quarante-trois ans évoque posément son parcours, on se dit que sa vie à elle seule pourrait faire l’objet d’un livre. Née en Éthiopie, Jenny Rogneby est adoptée par des parents suédois à l’âge d’un an. Elle grandit dans le froid scandinave qui ne lui convient guère. Même le sport national : le patin à glace n’est pas fait pour elle, il fait beaucoup trop froid ! Elle fait alors du chant et de la danse et intègre même un girls band qui occupe le hit parade au début des années deux mille. Malgré le succès, la jeune femme change de carrière et débute des études de droit et de criminologie. Armée de son diplôme, elle travaille durant sept ans comme enquêtrice au sein de la section criminelle de la police de Stockholm. Mais une fois encore, Jenny Rogneby décide de tout quitter : son métier et son pays, pour s’installer à Malte et écrire un roman.

C’est dans le calme de cette île « où rien ne se passe » comme elle le dit, que naît le personnage de Leona, l’héroïne de Les dés sont jetés. Après avoir envoyé son manuscrit à une dizaine d’éditeurs, elle est très vite appelée par de nombreuses maisons d’édition désireuses de la publier. Ce premier roman sur une inspectrice de la brigade anticriminelle de Stockholm au passé trouble et aux comportements étranges séduit les lecteurs. Le livre devient un best-seller en Suède, il est même traduit dans une dizaine de pays. Pour couronner le tout, Hollywood vient de lui acheter les droits d’adaptation. Visiblement, la relève de Camilla Läckberg semble assurée et la sortie du deuxième tome des péripéties de la très singulière flic Leona, La fin justifie les moyens, confirme la très bonne santé du polar scandinave, aussi bien en littérature que sur les écrans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Éditions : Presse de la Cité