Rencontre : Florian, nouveau gardien de la paix affecté à la DOPC
Pourquoi avez-vous choisi le métier de gardien de la paix ?
Au cours de mes études de droit, le métier de policier, et notamment de gardien de la paix, était le seul auquel je portais un réel intérêt. J’étais aussi bien attiré par le contenu de la mission, c’est-à-dire faire respecter la loi, assurer la sécurité des personnes et des biens et porter secours aux personnes en difficulté, que par l’enrichissement personnel qu’il permet, grâce à la diversité des fonctions proposées.
Quels sont les aspects de ce métier qui vous attirent le plus ?
Le principal aspect est que le policier travaille au contact direct des citoyens, et ce côté humain lui confère une dimension particulière. A l’école de police, nos formateurs ont d’ailleurs beaucoup insisté sur l’importance d’adapter sa manière d’agir à chaque interlocuteur, de ne pas tomber dans la routine et de considérer chaque situation comme étant unique.
Vous êtes affecté à la préfecture de Police : que représente pour vous le fait de travailler à Paris ou en petite couronne ?
Je considère comme une chance de travailler sur Paris, synonyme d’un apprentissage sur le terrain très complet. C’est aussi une porte d’accès vers une multitude de services.
Vous prendrez bientôt vos fonctions au sein de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), à la 11e compagnie d’intervention. Qu’est-ce qui vous attire dans le maintien de l’ordre et qu’attendez-vous de votre métier ?
Les événements récents ont montré que la sécurité et la tranquillité publiques ne pouvaient jamais être considérées comme acquises. Une situation peut rapidement dégénérer. Maintenir l’ordre public est l’une des missions principales du policier. Cette première expérience sera pour moi très formatrice et va me permettre d’apprendre les différentes techniques de maintien de l’ordre. De plus, l’esprit de groupe est primordial, toutes les personnes qui composent le groupe se complètent et s’entraident.
J’espère pouvoir apporter ma pierre à l’édifice.