Journée mondiale de la photographie : quand la BI prend de la hauteur
A l’occasion de la journée mondiale de la photographie, nous vous proposons de découvrir les coulisses d’un reportage photo… et non des moindres !
Dominique, photographe au sein de la préfecture de Police, revient pour nous sur une séance qui l’a particulièrement marqué : sur les toits du Grand Palais, la brigade d’intervention (BI) de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) se prête au jeu de l’objectif jusqu’à ce qu’un instant magique surgisse.
Comment s’exerce le travail de photographe au sein de la préfecture de Police ?
Le travail photo à la préfecture de Police est particulièrement éclectique, puisque nous réalisons plus de 300 reportages par an : pour le service de la communication (en vue d’illustration de plaquettes, pour le magazine de la préfecture de Police Liaisons, pour les réseaux sociaux mais également pour le département presse qui est en lien direct avec les journalistes), pour le bureau du protocole (dans le cadre de cérémonies officielles, de remises de décoration ou de déplacements du préfet de Police) et pour les différentes directions de la préfecture de Police (avec la mise en avant de leurs missions, lors d’opérations évènementielles, etc.).
Nous sommes deux photographes au sein du service communication du Cabinet du préfet de Police, nous sommes soutenus par une dizaine de photographes, des collègues spécialistes également au sein de la direction opérationnelle des services techniques et logistiques (DOSTL).
Pourquoi avoir sélectionné ce reportage plutôt qu’un autre pour incarner la journée mondiale de la photographie ?
J’ai choisi ce reportage parce qu’il raconte une histoire bien précise.
Il a été réalisé dans le cadre de la création de visuels mettant en scène des effectifs de la préfecture de Police et utilisé lors d’évènements publics. D’autres services sont également valorisés au travers de cette série, comme la compagnie motocycliste ou la brigade équestre.
A cette occasion, la brigade d’intervention avait été choisie car l’une de ses équipes est composée de tireurs en point haut (NDLR : qui assurent la sécurité en hauteur lors de grandes cérémonies comme le 14 juillet ou lors de déplacements de chefs d’État) ce qui laissait augurer de belles prises de vue pour la carte postale.
Deux effectifs m’avaient proposé de monter sur le toit du Grand Palais et aux abords des Invalides. J’ai trouvé que c’était très photogénique d’avoir une telle perspective et un tel décor avec les statues du bâtiment.
Nous avons donc réalisé cette série de photos avec également la Tour Eiffel comme point de vue. Il en est résulté une bonne vingtaine de photos et le cliché sélectionné : un tireur en point haut (bien qu’habituellement ils se déplacent toujours en binôme) avec une arme de tir de précision et l’emblème de Paris, la Tour Eiffel.

La photographie choisie pour les supports de communication à destination du public
Pour la petite histoire, cette photo est l’une des plus plébiscitées par le public lors de nos évènements !
Comme les équipements évoluent et que le reportage date un peu, nous allons nous en inspirer pour un prochain shooting d’actualisation à la rentrée.
Et la photo plus « fantaisiste » face à l’objectif, comment a-t-elle été prise ?
C’était à la fin de la prise de vue. Nous avions passé presque une heure sur les toits du Grand Palais et, avec cette Tour Eiffel en point de mire, c’était magique !
J’ai alors repensé à une photo où Charles Trenet s’empare de la Tour Eiffel comme ça du bout des doigts et j’ai proposé au tireur point haut de refaire cette photo un peu décalée, originale.
C’était initialement une photo anecdotique qui était restée dans mes tiroirs… Et à l’occasion de la journée mondiale de la photo, j’ai pensé qu’il serait intéressant de montrer quelque chose d’un peu moins institutionnel. Montrer qu’à la fin d’un reportage sur lequel nous avions bien travaillé, une petite récompense nous attendait : nous avions Paris pour nous !