Henri Jouan, un policier motard et plongeur aujourd’hui centenaire !

Né en 1921, Henri Jouan, fête ses 100 ans le 9 janvier prochain ! L’occasion pour lui et sa famille de se remémorer, pour nous, avec vigueur ses années au sein de la préfecture de Police. Dans les compagnies motocyclistes puis dans la brigade fluviale, la carrière d’Henri fut ponctuée d’évènements insolites et même historiques !

 

Dans la force de l’âge, Henri Jouan revient pour Préf Police le blog sur sa longue carrière de policier.

 

À 18 ans, il s’engage dans la Marine Nationale en qualité d’électricien et vogue sur plusieurs bateaux dont « L’Impétueuse » et « La Dédaigneuse ».

 

Marin en 1939

Sur « La Dédaigneuse », en 1940

Sur « L’Impétueuse » (anti-sous-marin), en 1941

 

 

 

 

 

 

 

 

Entré dans la police en 1942, il devient policier motocycliste en 1948

 

Henri Jouan, entouré de ses collègues des compagnies motocyclistes, en 1950

En 1942, il entre dans la police et devient gardien de la paix à La Courneuve (93) jusqu’à sa prise de poste à la compagnie des motocyclistes de Paris en 1948. Il fait partie des acrobates motocyclistes et a aussi le privilège d’escorter, à plusieurs reprises, le général de Gaulle de la Capitale à Colombey-les-Deux-Eglises.

 

1ère colonne de gauche, en 1951

2e à gauche, en 1951

Au milieu, colonne de gauche, en 1951

 

 

 

 

 

 

Le 28 octobre 1944, il se marie avec Raymonde, elle-même championne de France de cross country et de 800 mètres sur piste, avec laquelle il aura quatre enfants.

Henri Jouan (4e en partant de la droite), lors d’une cérémonie officielle avec le préfet Léonard, en 1951

Henri Jouan (3e en partant de la gauche), lors d’une escorte au Grand Palais, devant le modèle mythique Le Sabre, en 1951

À la fluviale pendant plus de vingt ans

 

À tribord, devant la cabine de pilotage

En 1953, il intègre la brigade fluviale qu’il ne quittera qu’à sa retraite au milieu des années 70.

Sur les flots, il accompagne le bateau de la Reine Elisabeth lorsqu’elle se rend en France pour rencontrer le général de Gaulle.

Lui qui fut champion de France de natation participe régulièrement aux récupérations des armes immergées dans la Seine, en scaphandre autonome au début et aussi souvent… en apnée !

Nommé brigadier en 1968 puis brigadier-chef en 1970, c’est avec ce grade qu’il clôt sa vie professionnelle au sein de ce service qu’il affectionne. Aujourd’hui, il se plaît même à dire qu’il était « chef de la Fluviale » !

Un centenaire « bon nageur »

Ses plongées dans la Seine pour récupérer les objets enfouis, il les commente avec recul d’un simple « c’était rigolo » et résume, modestement, son parcours exemplaire dans la fluviale avec ces mots : « j’étais bon nageur » !

Le service des compagnies motocyclistes, la brigade fluviale et à travers eux, la préfecture de Police, ont souhaité rendre hommage à ce collègue centenaire, en lui remettant quelques présents symbolisant cette longue carrière.

 

Des policiers de la brigade fluviale et des compagnies moto, les deux anciennes unités de Monsieur Jouan, ont aujourd’hui fait le déplacement  afin de rendre visite au centenaire en ce jour si particulier.
Au programme : anecdotes, cadeaux et bien évidemment photo de groupe !

Bel anniversaire à vous Monsieur Jouan !