3 questions à… Thibault P., major de la 265e promotion des gardiens de la paix

Après avoir passé le concours à affectation régionale d’Ile-de-France, Thibault P. a terminé major de promotion à l’issue de son année de formation. Il s’est prêté à l’exercice de l’interview pour nous raconter son parcours !

Quel est votre parcours scolaire ou universitaire ?

Après un bac scientifique, j’ai commencé des études de médecine. Puis j’ai changé d’orientation pour une licence de langues étrangères appliquée Français-Japonais, avec une option commerce international. Je voulais me diriger vers la zone asiatique pour me distinguer des études de chinois et trouver un débouché un peu original. Durant mes études, je suis allé deux fois au Japon, à Osaka, dans le cadre d’échanges universitaires.

Diplôme en poche, je suis parti en expatriation au Japon avec mon sac au dos. Dès qu’une opportunité de travail se présentait, je la prenais ! Je suis intervenu dans des écoles – par le biais de mairies – pour parler de la France, j’ai travaillé dans des restaurants, des cafés, etc.

Avec ce profil, le concours de gardien de la paix n’était – pour le moins ! – pas vraiment une évidence… qu’est-ce qui vous a décidé ?

En fait, j’ai passé une partie de mon enfance dans des commissariats puisque mes deux parents sont policiers. J’ai donc toujours baigné dans le milieu ! Ce qui m’a poussé à passer le concours, ce sont des discussions avec mes parents et leurs amis, mais aussi le fait que ce soit un métier varié, sans routine, aucune. Et puis, je trouve qu’il y a dans le métier de policier des éléments que je cherchais dans le commerce : le contact avec les gens, l’autonomie, une volonté d’apporter des solutions, et la possibilité d’évoluer. J’aimerais bien pouvoir encadrer. J’ai bien l’intention, d’ailleurs, de passer le concours d’officier de police. Mais avant, il me paraissait important de bien connaître le travail dévolu aux personnes que je pourrais diriger et les positions dans lesquelles elles se trouvent… pour être un meilleur officier.

Après avoir réussi le concours, j’ai passé ma formation à l’école de police de Nîmes. En plus d’apprendre le métier, j’ai retrouvé pendant ma formation, dans cet univers policier, cet environnement familial que je connaissais et qui me plaît.

Vous avez choisi d’être affecté à la direction territoriale de la sécurité de proximité du Val-de-Marne (DTSP94). Pourquoi ce choix ?

Mon premier critère était de travailler de nuit. Je cherchais donc une brigade de nuit et il y en avait une sur ce territoire que je connais bien et qui présente une diversité de populations. J’ai rejoint la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) de la préfecture de Police et ai commencé mon stage au sein de la DTSP 94 le 31 octobre dernier. L’activité s’annonce variée et cette première expérience sera, j’en suis sûr, très formatrice. Mon objectif est vraiment de sortir de la monotonie, d’être confronté au maximum de sujets et donc d’apprendre le plus possible !